Interview  •  La Chambre

Interview de M. Bardon à Diplomat Magazine

« L’intérêt des sociétés françaises pour la Géorgie s’intensifie de jour en jour ».

« Je suis arrivé en Géorgie pour la première fois en 1993 pour une visite personnelle. Mon retour est connecté avec le Groupe Castel. En 1996, ce fut le premier investissement français à Tbilissi que j’ai dirigé. Ce fut un des projets qui a connu le plus de succès et qui a démarré après l’indépendance de la Géorgie. Pendant 10 ans, je fus le Directeur Général de Castel Géorgie, et lorsque que le groupe a changé de propriétaire, je me suis mis à mon compte. » ces mots sont un rappel des « Premiers pas français » en Géorgie d’après Antoine Bardon, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie française en Géorgie. 22 ans après ce succès français, l’intérêt des sociétés françaises pour la Géorgie s’est intensifié. Le Diplomat s’est assis avec M. Antoine Bardon pour discuter des différentes façons de renforcer les relations économiques entre la France et la Géorgie, et l’augmentation des investissements français en Géorgie.

 

Dans quelles directions vos activités se sont-elles orientées ?

 

   J’ai créé une compagnie de conseil qui assiste les investisseurs étrangers à entrer sur le marché local. Ce fut mon activité personnelle.

 

En quoi peut on comparer la Géorgie d’aujourd’hui et celle de 1993 ?

 

   Il y a une très grande différence – après la guerre civile et les conflits territoriaux internes, il y avait des sévères problèmes économiques et sociaux dans le pays. La population n’était pas en sécurité. Le pays faisait face à nombreux défis.

   Aujourd’hui, nous avons affaire à un modèle tout à fait différent dans le pays. Beaucoup de choses ont changé pour le meilleur et la Géorgie a entamé le chemin du progrès.

Est-ce que les sociétés françaises peuvent augmenter leurs investissements en Géorgie et vice versa pour les entreprises géorgiennes dans cette direction ?

 

Le potentiel est grand. Les plus grandes entreprises françaises opérant en Géorgie sont : Atlantic Géorgie, Carrefour, Lactalis Georgia, Orange ainsi que la chaîne hotellière Accord Hotels Group qui a investit des millions en Géorgie et à contribué au développement économique de la Géorgie.

Pour la Géorgie, il y a un grand potentiel de développement dans l’agriculture et le tourisme. Le pays a aussi un potentiel dans les énergies renouvelables ainsi que dans le transport et les infrastructures.

 

Quels sont vos plans sur le long terme ?

 

J’attend un meilleur futur. Si vous regardez sur les dernières années, la Géorgie a fait d’énormes progrès dans le développement de la démocracie, développement économique, organisations civils, etc. Je n’ai pas l’impression que la jeune génération géorgienne souhaite ramener le pays au temps soviétique ou à l’époque de Shevardnadze.

Comment êtes-vous venu avec l’idée de fonder la Chambre de Commerce en Géorgie ?

 

   Comme je vous ai déjà dit, après mon départ du Groupe Castel, j’ai ouvert ma société de conseil. Pendant cette période, j’avais fondé le French Business Club avec le directeur d’une des plus grandes banques françaises en Géorgie « Société Générale » en 2008. Le nombre de membres à augmenté petit à petit et en 2011 la décision fut prise de créer la Chambre de Commerce et d’Industrie en Géorgie.

 

Quels sont les défis que vous avez rencontrés ?

 

   Le premier défis fut de réaliser des investissements français sur fond d’un environnement économique et politique instable ; c’était très difficile de faire affaire en Géorgie.

 

A votre avis, comment les relations entre la France et la Géorgie peuvent être renforcées ?

 

   Grâce au climat des affaires positifs en Géorgie, l’intérêt des entreprises françaises grandit. Il est nécessaire de développer et de supporter les relations économiques bilatérales au niveau gouvernemental où les secteurs prioritaires peuvent être identifiés.

Voici le lien du magazine en ligne (en anglais et géorgien)

issuu.com/observer-diplomat/docs/diplomat_november

S.E. Pascal Meunier Ambassadeur française en Géorgie, Mme Gaëlle Assayag Cheffe du bureau de l’AFD pour la région du Caucase and l’Institut français ont également leur interview.

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